Le temps du carême nous propose de ralentir la cadence et de prendre un peu de recul et de hauteur. Un temps sans mémoire et sans finalité a-t-il encore un sens ? Faisons mémoire pour que l’instant présent soit porteur de l’espérance qui nous anime.
Les premières lectures de ces dimanches de carême nous rappellent avec bonheur les grandes étapes de l’histoire du Salut et les Évangiles qui balisent l’itinéraire des catéchumènes nous tournent vers le Christ Ressuscité, fondement de notre espérance. Nous accueillerons trois textes majeurs de l’Évangile de saint Jean : l’appel de la Samaritaine Si tu savais le don de Dieu, la guérison de l’aveugle-né qui se caractérise par le cheminement de foi du miraculé malgré l’opposition des autorités, la résurrection de Lazare, après la de foi de Marthe.
Nous voici aussi invités à revivre durant ce carême, la foi de notre baptême avec un effort de générosité envers tous les malheureux. Comprenons bien que l’aumône de l’évangile du mercredi des cendres ne se limite pas à l’organisation de l’une ou l’autre collecte de solidarité. Il s’agit avant tout de « marcher avec joie dans la charité (de Jésus) qui a aimé le monde jusqu’à donner sa vie pour lui ». (Oraison d’ouverture du 5° dimanche de carême).
Bonne marche vers Pâques à tous,
P. Henri Chesnel