La solennité de Saint Joseph est le 19 mars. Dans notre paroisse une messe sera célébrée ce jour-là qui rassemblera les paroissiens des cinq clochers :
Saint Joseph, l’époux de Marie, eut pour mission de « veiller sur Jésus comme un père » (Cf. Préface de la messe). Mais le Seigneur a voulu que le chef de la sainte Famille de Nazareth continue à remplir la même tâche dans l’Eglise, qui est le corps du Christ. Si Marie est la Mère de l’Eglise, Joseph en est le Protecteur. C’est pour cela que sa fête est une solennité en liturgie.
Par sa foi et son abandon à la volonté de Dieu, dans les moments aussi difficiles que d’accueillir Marie dans sa maison ou la fuite en Egypte pour sauver Jésus des mains du roi Hérode, il est un modèle imminent de tout chrétien. On l’invoque aussi comme patron de la bonne mort, lui qui, selon une très antique tradition, mourut assisté dans ses derniers moments par Jésus et Marie. (Source : Liturgie et Sacrements)
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus. (Mt 1, 18-25)
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